Stages en 2020

Suite des stages à Biscarrosse en 2020

Encore trois weekends pour partager autour de la pratique théâtrale.
A chaque week-end, une approche différente, une autre face d'un prisme qui nous amène à nous interroger en collectif pour que chacun puisse trouver ses moyens personnels d'être sur scène.

Les stages précédents nous ont permis d'approfondir des notions techniques de voix et de corps, mais également des questions plus abstraites comme la présence. Etre là. 

Avec des groupes variant de 8 à 12 participants, ces week-ends sont l'occasion de confronte des réticences, des difficultés insoupçonnées, mais également un terrain d'expérimentation.

Les trois prochaines rencontres seront davantage orientées vers l'aspect interprétatif et spectacle, avec un premier travail sur le rapport au texte. Puis une question importante : le rapport au partenaire.

En ce qui me concerne, au plan presque égoïste, je retire de ces moments deux choses essentielles : 
- une interrogation libre sur les fondamentaux techniques du théâtre
- le regard sur les humains que nous sommes, et qu'on ne doit pas cacher derrière le miroir aux alouettes de pseudo-réussites éphémères. Le théâtre est illusion. Mais pour qu'il soit honnête et vivant, il doit être une illusion qui révèle notre communauté, ce qu'il y a de commun en nous, êtres de désir et de soif de parole.

Fausto Olivares

Bonne année 2020 ...

... 2020... Selon notre calendrier!
5780 selon d’autres, ou 1441 ou... Et après tout, les chiffres...
Bref.
Un nouveau cycle, admettons. 
Et souhaitons-le heureux et paisible à tous. 

Et à propos de paix... 
A l’heure où celle-ci semble avoir été hypothéquée par les mêmes media qui surexploitent une peur somme toute naturelle, où la colombe au rameau d’olivier bat de l’aile et fuit à tire d’aile sans espoir de retrouver un espace ombragé, à l'heure où l’on a remplacé les coqs de combat par des électeurs qu’on survolte contre la menace de l’étranger... quelle serait notre place, quel notre rôle, quelle notre utilité? 
Rêvons. 
Rêvons que nous pouvons encore aider ce vieux rêve que les frontispices de nos bâtiments publics proclament au monde comme les échos lumineux d’un siècle qui a presque baissé les bras.
Rêvons de vents favorables et de routes belles.
Et agissons.
Levons les ancres qui nous enchaînent et les encres qui nous sèchent dématérialisés sur des formulaires administratifs. Continuons notre labeur de fourmi, pour donner des mots nouveaux, de la confiance, un regard bienveillant et fraternel aux enfants et jeunes qui feront le monde de très bientôt, dès 2020 ou 5780 ou 1441... Le Temps se rit bien des pavillons!

Fausto Olivares